L’aviation militaire russe est un élément clé du conflit en Ukraine. Elle est utilisée pour effectuer des frappes au sol, intercepter les avions adverses et appuyer les opérations terrestres. La Russie engage des Su-35, Su-34 et Su-30SM, qui opèrent depuis des bases situées en Russie et en Biélorussie. Ces avions visent principalement les infrastructures militaires et stratégiques ukrainiennes.

Les forces russes emploient des bombes guidées et des missiles air-sol pour attaquer des cibles précises. Le Su-34, conçu pour les frappes au sol, cible souvent des dépôts de munitions et des centres de commandement. Les Su-35 et Su-30SM escortent ces avions et engagent les chasseurs ukrainiens détectés dans la zone. Des missiles de croisière Kh-59 et Kh-31 sont également lancés à longue distance contre des cibles stratégiques.

La défense ukrainienne complique ces opérations. Les systèmes sol-air S-300 et NASAMS interceptent régulièrement des missiles et des aéronefs russes. Pour réduire les pertes, Avion de Chasse l’aviation russe adopte des tactiques de vol à basse altitude et emploie des missiles de longue portée. Les MiG-31, équipés de missiles hypersoniques Kinzhal, sont déployés pour frapper des infrastructures clés.

La guerre électronique joue un rôle crucial dans ces opérations. Les chasseurs russes disposent de systèmes de brouillage avancés, comme le Khibiny, qui perturbent les radars et les communications ennemies. Des leurres et des contre-mesures sont également utilisés pour réduire le risque d’interception.

Les drones russes, notamment les Orlan-10 et les Shahed-136 d’origine iranienne, sont intégrés aux opérations aériennes. Ils effectuent des reconnaissances et désignent des cibles pour les frappes aériennes. Cette approche permet d’améliorer la précision des attaques et de limiter l’exposition des pilotes.

L’aviation ukrainienne réagit avec des MiG-29 et Su-27, qui sont régulièrement déplacés pour éviter les frappes russes. Grâce aux missiles air-air AIM-120 AMRAAM fournis par l’Occident, ces avions peuvent engager les chasseurs russes à distance et limiter leur liberté d’action.

La Russie conserve un avantage en termes de nombre d’appareils et d’expérience des pilotes. Ses opérations aériennes sont planifiées selon les objectifs militaires prioritaires. Certaines missions visent à affaiblir les défenses ukrainiennes avant une offensive terrestre, tandis que d’autres cherchent à perturber la logistique ennemie.

Les infrastructures énergétiques ukrainiennes sont également ciblées. Des frappes sur des centrales électriques et des dépôts de carburant sont menées pour réduire la capacité de production et d’approvisionnement du pays. Ces attaques affectent directement le soutien logistique des forces ukrainiennes.

Les conditions météorologiques et l’état des bases aériennes influencent également l’efficacité de l’aviation russe. En hiver, les conditions difficiles rendent les opérations plus complexes. Par ailleurs, les bases aériennes situées près du front sont régulièrement attaquées par des drones et des missiles ukrainiens.

Malgré sa puissance aérienne, la Russie subit des pertes notables. La défense aérienne ukrainienne, renforcée par des systèmes occidentaux, perturbe ses missions et limite son efficacité. Pour réduire les risques, Moscou privilégie l’emploi de missiles à longue portée et l’utilisation de drones d’attaque.

L’aviation russe reste un outil central du conflit. Ses opérations évoluent en fonction de la situation sur le terrain. L’usage des chasseurs est limité par la menace constante des défenses antiaériennes ukrainiennes. La Russie ajuste ses stratégies pour maximiser l’efficacité de son aviation tout en minimisant les pertes.